La Terre-Mère est la déesse principale des taurens. Elle est décrite dans la mythologie Tauren comme la créatrice de la terre et des Taurens. Le Soleil (An'she) et la Lune (Mu'sha) sont ses yeux.
Histoire[]
Avant l'Age de la Mémoire, la douce Terre-mère respirait dans les brumes dorées de l'aube. Lorsque les nuages d'ambre se posèrent pour le repos, d'innombrables champs de blé et d'orge apparurent. Telle fut la mer primordiale de son travail, la grande vasque de la vie et de l'espoir.
Les yeux de la Terre-mère s'abaissèrent sur les terres dont son souffle avait suscité l'émergence. Son œil droit, An'she (le soleil), donna chaleur et lumière à la terre. Son œil gauche, Mu'sha (la lune), donna la paix et le repos aux créatures agitées de l'aube. Telle était la puissance de son regard que la Terre-mère devait alternativement fermer l'un ou l'autre de ses yeux. Son regard tendre fit du jour la nuit et ce fut le premier jour de la terre.
Tandis que l'œil droit brillait sur l'aube dorée, les douces mains de la Terre-mère s'étendirent sur les plaines d'or. Partout où passait l'ombre de ses bras, un noble peuple se levait sur le sol riche. Les Shu'halo (les taurens) se dressèrent et remercièrent en priant leur aimante mère. Là, dans les champs sans fin de l'aube, les enfants de la terre jurèrent allégeance à sa grâce et promirent de bénir son nom jusqu'à l'obscurcissement final du monde.[1]
Tandis que les enfants de la terre erraient sur les champs de l'aube, ils prêtèrent l'oreille à de sombres murmures qui montaient des profondeurs du monde. Les murmures apprirent aux enfants les arts de la guerre et de la tromperie. Nombre de Shu'halo tombèrent sous le charme des ombres et se livrèrent au mensonge et à la cruauté. Ils tournèrent le dos à leurs frères purs et répandirent leur corruption sur les plaines.
La Terre-mère, le cœur lourd devant la situation de ses enfants, ne put supporter de les voir perdre l'état de grâce. Dans sa douleur, elle s'arracha les yeux et les lança dans l'immensité étoilée. An'she et Mu'sha, cherchant à apaiser sa douleur, ne purent que se chasser l'un l'autre dans les cieux. Les jumeaux continuent de poursuivre la faible lueur de l'autre à ce jour.
Bien qu'aveugle, la Terre-mère ne pouvait rester longtemps éloignée de l'univers de son cœur. Elle dressa l'oreille aux murmures du vent et écouta ce qui provenait des champs de l'aube. Son cœur immense était toujours proche de ses enfants, et sa sagesse aimante ne les quittait jamais.[2]
Dans le cœur brave de ses enfants purs, la Terre-mère plaça l'amour de la chasse. Car les créatures de la première aube étaient sauvages et pleines de fureur. Elles se cachèrent de la Terre-mère, trouvant refuge dans les ombres et les terres sauvages de la région. Les Shu'halo chassèrent les bêtes partout où ils le purent et se les assujettirent avec la bénédiction de la Terre-mère.[3]
Cénarius, fils de Apa'ro (Malorne) et de Mu'sha (l’œil gauche de la Terre-mère), fut celui qui enseigna aux Shu'halo, les enfants de la terre, le don de préserver l’œuvre de la Terre-mère contre les ombres qui grouillaient sous sa surface.[4]
Quand les centaures sanguinaires et destructeurs apparut, les braves et les chasseurs Shu'halo luttèrent avec la bénédiction de la Terre-mère, mais les centaures semblaient invincibles. Les Shu'halo ont dû quitter leurs terres ancestrales et errèrent en nomades sur les plaines sans limites avec l'espoir de trouver un nouveau foyer dans les bras de la Terre-mère, pour les tribus dispersées. [5]
Remarques[]
- Il existe également un dieux appelé le Père-Ciel. [6][7]
- Les Nains du Clan Marteaux-hardis adorent la Terre-Mère.
- La Terre-Mère ne doit pas être confondue avec Therazane, seigneur élémentaire de la terre, qui est parfois appelée la Pierre-mère.
Références[]
- ↑ Brumes de l'Aube
- ↑ La tristesse de la Terre-mère
- ↑ Le Cerf blanc et le Lune
- ↑ Le Seigneur des forêts et les premiers druides
- ↑ Haine du centaure
- ↑ Romans : Crimes de guerre
- ↑ Romans : L'effondrement : prélude au Cataclysme