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Descendants des Yaungols, les Taurens (Shu'halo en taurahe[1]) sont une race intelligente de bovidés peuplant les plaines centrales de Kalimdor. Ayant pour la plupart rejoint la Horde sous la bannière de Cairne Sabot-de-Sang, d'autres luttent pour préserver la nature et maintenir l'équilibre élémentaire d'Azeroth dans des organisations comme le cercle Cénarien et le cercle Terrestre.
Vouant à un culte à la Terre-Mère, les Taurens prêchent un mode de vie pacifique en harmonie avec la nature et les éléments. Attachés à leurs coutumes, ces êtres spirituels constituent d'excellents chamans et chasseurs. Pratiques ancestrales, la chasse et le chamanisme sont profondément ancrés dans la culture taurène.
Histoire[]
Origines[]
A l'apogée de l'empire mogu, une race bovine intelligente, les Yaungols, peuplait les plaines herbeuses au centre de Kalimdor. Ces créatures robustes et nomades vivaient en harmonie avec la nature, conduites par le sage demi-dieu Cénarius.
Un jour, les Yaungols se lassèrent de partager leurs terrains de chasse avec leurs voisins trolls et décidèrent de migrer plus au sud à la recherche de nouvelles terres.
En s'aventurant sur les terres mogu, les Yaungols furent réduits en esclavage par l'empereur Qiang l'Impitoyable. Pendant des générations, les Yaungols souffrirent sous le joug de l'oppression mogu, jusqu'à finalement se soulever pour renverser leurs cruels maîtres.
Même si les Yaungols avaient regagné leur liberté, ils avaient beaucoup perdu. Leur forte tradition orale avait quasiment disparu et la plus grande partie de leur riche histoire s'était évanouie. Certains d'entre eux se raccrochaient aux maigres souvenirs et aux mythes incomplets mentionnant un demi-dieu bienveillant qui veillait autrefois sur eux. La plupart des Yaungols partirent pour le nord, déterminés à retrouver une vie de chasse et de cohabitation avec les esprits de la nature.
Certaines tribus s'installèrent dans les zones tempérées du centre de Kalimdor et retrouvèrent leur ancien bienfaiteur, Cénarius. Rejoindre leurs terrains de chasse ancestraux leur permit de découvrir leurs anciennes traditions. De Cénarius, certains s'initièrent à la magie druidique, tandis que d'autres apprirent à maîtriser les éléments.
Au fil de générations, les énergies émanant du Puits d'éternité et les machineries titanesques transformèrent les Yaungols de façon unique. Ainsi ceux qui vivaient au centre de Kalimdor, près du Puits, prendraient le nom de Taurens[2].
Guerre des Anciens[]
A cause de l'inlassable xénophobie dont faisaient preuve les Elfes de la nuit vis à vis des autres races, les Taurens ne prirent directement part au conflit qui opposait la résistance Kaldorei aux forces de la Légion Ardente.
Ils durent attendre l'avènement d'un nouveau meneur elfique, Jarod Chantelombre qui contrairement à ses prédécesseurs, n'était pas de sang noble. Il débarrassa son peuple de leur inhérente xénophobie avant d'inviter plusieurs autres races d'Azeroth dont les Taurens à se joindre à lui. Plusieurs tribus unifiées sous la bannière de Huln Haut-Roc, grand chef et porteur de la lance des dieux sauvages, répondirent à son appel[3].
Après la guerre, les Taurens qui s'étaient illustrer sur le champs de bataille conservèrent d'assez bonnes relations avec les sentinelles de l'armée elfique.
En raison d'une bénédiction accordée à Huln par Cénarius pour avoir sauvé Eche'ro, favori de Malorne, des griffes de la Légion, les tribus Haut-Roc, Corne-Céleste, Totem-de-Sang et Crin-de-Rive, reçurent en gage de remerciement les cornes d'Eche'ro, de magnifiques bois d'élan qui remplacèrent leurs traditionnelles cornes de bovins[4].
Après la guerre, ces quatre tribus sillonnèrent le monde à la recherche d'un nouveau foyer. Ils visitèrent maintes contrées avant de débarquer sur les Îles Brisées où il fondèrent le village de Totem-du-Tonnerre dans la région qu'ils baptisèrent Haut-Roc, en l'honneur de Huln. Ces Taurens évolueront indépendamment des autres tribus et seront plus tard connus sous le nom de Taurens de Haut-Roc[5].
Eveil des Centaures[]
Pendant des milliers d'années, les nomades Taurens arpentèrent les forêts luxuriantes de Kalimdor, vivant en harmonie avec la nature et les éléments. Parmi les nombreux pays que les tribus visitaient, une en particulier devint une terre sacrée pour les chamans taurens, Mashan'she. Cette prairie verdoyante s'étirait le long des côtes ouest de Kalimdor, coincée entre les jungles de Féralas et les Serres-Rocheuses.
Près de 1000 ans avant l'ouverture de la porte des Ténèbres, les chamans taurens, attirés par de faibles murmures élémentaires finirent par être convaincus que la Terre-mère elle-même vivait quelque part sous la prairie. Ils passèrent des décennies à la réveiller en communiant avec les élémentaires de la région et en procédant à des rituels de célébration.
Ils finirent par atteindre leur but, mais ne tardèrent pas à découvrir que les chuchotements ne venaient pas d'une Terre-mère bienveillante. Depuis les profondeurs d'une immense caverne sous la prairie émergea une colossale élémentaire de terre : la princesse Theradras, descendante du chef élémentaire Therazane.
Désormais réveillée, elle se tendit vers les environs verdoyants et aspira leur énergie. Le prélèvement de Theradras laissa d'énormes pans de terres desséchées. Les Taurens, horrifiés, à présent contraints de lutter pour survivre, renommeraient plus tard ces plaines ravagées Désolace[6].
1000 ans de guerre avec les Centaures[]
Engeances de Theradras et de Zaetar, l'un des fils de Cénarius, les Centaures proliférèrent rapidement et se dispersèrent sur Désolace. Ils déchaînèrent leur courroux sur les malheureux Taurens qui habitaient la région, les forçant à abandonner leurs foyers. Cependant, les enfants barbares de Theradras ne s'arrêtèrent pas là. Durant les siècles qui suivirent, des bandes de Centaures en maraude allaient traquer les Taurens de Kalimdor, déclenchant une longue et sombre période de guerre entre les deux races[6].
Vivant désormais en nomades dispersés dans les Tarides et chassant les grands kodos indigènes des étendues désertiques[1], les descendants des Yaungols devaient sans cesse faire face aux attaques intermittentes des Centaures depuis des générations. Ces batailles prélevaient toujours un lourd tribut dans les deux camps. Les Taurens avaient beau être de nature douce, ils ne reculaient pas devant le combat. Ils firent payer cher aux Centaures chacune de leurs attaques injustifiées.
Cependant, ils n'avaient aucun goût pour la guerre. A chaque apparition des Centaures, ils préféraient se chercher un nouveau foyer plutôt que de gaspiller des vies. Ils vivaient dans un état d'agitation permanent, et ne restaient jamais longtemps au même endroit. Une année de paix était toujours suivie d'une année de guerre. Les Taurens en vinrent à accepter l’inéluctabilité de ce grand cycle de conflits[7].
Troisième guerre[]
Pendant la Troisième guerre, le grand chef tauren Cairne Sabot-de-Sang fit la rencontre de la Horde des Orcs qui exploraient Kalimdor. Cairne noua une amitié solide avec le chef de guerre de la Horde, Thrall[1]. L'Orc admirait la pratique du chamanisme et le respect pour la terre dont faisaient preuve les Taurens. Les Taurens avaient le coeur noble et espéraient un avenir meilleur, mais ils étaient constamment entraînés dans des conflits sanglants. Thrall refusa d'ignorer l'injustice dont il était témoin.
Sur les Tarides, une étendue de terre poussiéreuse et craquelée, les Taurens combattirent épaule contre épaule avec les Orcs. Leur puissance combinée s'abattit sur les troupes de guerre des Centaures comme un marteau, et les éparpilla au vent. Cette défaite choqua les Centaures, qui quittèrent les Tarides en clopinant, couverts de honte. Ils ne verraient plus jamais les Taurens comme des proies faciles.
Pour la première fois, les Taurens pouvaient envisager un avenir. Les Centaures restaient toujours une menace, mais pas autant qu'autrefois. L'existence nomade des Taurens était terminée. Ils avaient enfin brisé le cycle des conflits.
Redevable, Cairne Sabot-de-Sang offrit des provisions à Thrall, ainsi que ses plus puissants guerriers pour aider la Horde à atteindre le pic des Serres-Rocheuses, au nord[7]. La plupart des autres Taurens s'aventurèrent à l'ouest, dans une plaine herbeuse nommée Mulgore. Là, ils s'installeraient enfin pour de bon et érigèrent un lieu d'habitation permanent appelé les Pitons-du-Tonnerre, niché au sein de prairies verdoyantes[8].
Développement en Kalimdor[]
Enfin débarrassés de leurs ennemis de toujours et de leur vie de nomade, les Taurens entamèrent une période de prospérité et de développement dans les steppes centrales de Kalimdor. Bien que relativement indépendantes et autonomes, les différentes tribus acceptaient d'être dirigées par Baine Sabot-de-Sang qui acquit le titre de grand chef des Taurens. Ce dernier qui siégeait aux Pitons-du-Tonnerre était épaulé dans ses fonctions par l'archidruide Hamuul Totem-Runique et la vénérable Magatha Totem-Sinistre.
Peu à peu, les tribus taurènes colonisèrent les régions environnantes où de nouveaux villages et campements émergèrent. On peut notamment citer Sabot-de-Sang en Mulgore, Taurajo dans les Tarides ou encore le poste de Librevent dans les Mille Pointes. On trouve aujourd'hui des colonies taurènes dans sept régions du centre de Kalimdor, allant des Serres-Rocheuses au nord-ouest jusqu'aux Mille-Pointes au sud-est.
Culture[]
Mythes fondateurs[]
Les croyances taurènes s’appuient sur une série de mythes allant de la création du monde à l'apparition des premiers Centaures. Au nombre de cinq, ces récits sont consignés et exposés dans le hall des Anciens des Pitons-du-Tonnerre.
Brumes de l'Aube[]
Dans la culture taurène, le monde et la vie furent créés par le souffle bienfaiteur d'une divinité supérieure, la Terre-Mère. Son œil droit, An'she, offrit la chaleur et la lumière à la terre tandis que son œil gauche, Mu'sha, donna la paix et le repos aux créatures agitées de l'aube. Son regard était si puissant que la Terre-Mère devait alternativement fermer l'un ou l'autre de ses yeux.
Partout où passait l'ombre des douces mains de la Terre-Mère, un noble peuple se levait et prospérait, les Taurens. Ces derniers remercièrent leur aimante mère en promettant de bénir son nom jusqu'à la fin des temps[9].
La tristesse de la Terre-Mère[]
Au fil des ages, les Taurens prêtèrent attention aux murmures des dieux très anciens. Les murmures leur enseignèrent l'art de la tromperie et de la guerre. Nombre de Taurens tournèrent le dos à leurs frères purs et répandirent la corruption sur les plaines.
La Terre-Mère, ne pouvant supporter de contempler un tel spectacle, préféra s'arracher les deux yeux avant de les lancer dans l'immensité étoilée. An'she et Mu'sha, cherchant à apaiser sa douleur, ne purent que se chasser l'un l'autre dans les cieux entretenant ainsi le cycle jour nuit.
Bien qu'aveugle, la Terre-Mère continua de tendre l'oreille vers les enfants de l'aube. Son cœur immense était toujours proche de ses enfants et sa sagesse aimante ne les quittait jamais[10].
Le Cerf blanc et la Lune[]
L'amour pour la chasse fut placé par la Terre-Mère dans le cœur des Taurens qui chassèrent les bêtes partout où il le purent avec la bénédiction de leur déesse. Un dieu sauvage nommé Apa'ro, connu des Elfes sous le nom de Malorne, leur échappait sans cesse. Les Taurens le chassèrent jusqu'aux confins du monde mais le grand cerf bondit jusqu'aux cieux et se coinça dans l’écheveau des étoiles.
C'est alors que Mu'sha le trouva et tomba immédiatement amoureuse de lui. La sage lune fit un marché avec le grand cerf, elle le libérerait du piège des étoiles s'il l'aimait et mettait fin à sa solitude. Mu'sha aima Apa'ro et ils concurrent un fils qui prit le nom de Cénarius[11].
Une légende elfique compte une histoire similaire où la divinité Elune donne naissance à Cénarius fruit de son union avec Malorne. Elune et Mu'sha seraient une seule et même entité.
Coutumes[]
Rites de la Terre-Mère[]
Pour gagner l'approbation des aînés des Pitons-du-Tonnerre[12], les jeunes Taurens accomplissent une série d’épreuves connus sous le nom de Rites de la Terre-Mère. A réaliser dans un ordre précis, ces rites initiatiques permettent de mettre en avant des valeurs et des aptitudes qui prouveront la valeur de l'individu auprès de ses paires.
Au nombres de six, ces rites sont les suivants :
- Le rite de force qui consiste à démontrer sa force physique au combat[13].
- Le rite de courage qui consiste à prouver son courage en ne reculant pas face au danger[14].
- Le rite d'honneur qui consiste à maintenir (ou rétablir) l'honneur de son peuple[15].
- Le rite des vents qui consiste à quitter son foyer, sans crainte de l'inconnu, au grès des vents[16]
- Le rite de vision qui consiste à se laisser guider par les esprits[17].
- Le rite de sagesse qui consiste à voyager vers les terres sacrées au nord-est de Mulgore pour communier avec l'esprit ancestral[18].
Les trois premières cérémonies mettent en avant les aptitudes physiques de l'initié tandis que les trois suivantes s'appuient sur ses valeurs morales et spirituelles.
Style architecturale[]
Tribales et colorées, les huttes sont confectionnées à partir de bois, de cuir et de défenses animales. Les plus grandes battisses sont parfois surplombées d'un imposant totem ou ornées d'authentiques peaux de Kodo.
Exposés aux fortes rafales de vent sur les hauts pitons rocheux et les plaines vallonnées de Kalimdor, les Taurens ont su tirer partie des éléments en fabriquant des moulins utiles pour moudre le grain et collecter l'eau des puits de la région.
Bien qu'assez simpliste, l'architecture taurène offre néanmoins de surprenants ouvrages. C'est le cas de la Grande porte qui construite pour des raisons défensives délimite la frontière entre Mulgore et les Tarides.
Chef Tauren notable dans Warcraft 3[]
- Tam Totem-de-Vent
- Durn Tueur-de-Harpie
- Kam Parle-Esprit
- Mull Sabot-Tempête
- Grok Corne-de-Sang
- Malar Foulée-Agile
- Kel Corne-de-Pierre
- Taur Totem-Runique
- Tygore Sabot-de-Poussière
- Marn Corne-Tonnerre
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Site officiel :Races - Tauren
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume I) : Chapitre III : Ancienne Kalimdor : La migration yaungole : Pages 89-90
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume I) : Chapitre III : Ancienne Kalimdor : La chute de Zin-Azshari et la Fracture du monde : Pages 104-105
- ↑ Quête : La guerre de Huln : Hurlorage
- ↑ Livre en jeu : Contes de la chasse - Griffe-Serre, lance des dieux sauvages
- ↑ 6,0 et 6,1 World of Warcraft - Chroniques (volume I) : Chapitre IV : Un nouveau monde : Maraudon et l'éveil des Centaures : Pages 144-145 Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : le nom « :1 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - ↑ 7,0 et 7,1 World of Warcraft - Chroniques (volume III) : Chapitre II : La Troisième guerre : La longue marche : Pages 66-68
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume III) : Chapitre IV : Anciennes haines : La fondation de Durotar : Page 111
- ↑ Livre en jeu : Brumes de l'Aube
- ↑ Livre en jeu :La tristesse de la Terre-Mère
- ↑ Livre en jeu :Le Cerf blanc et la Lune
- ↑ Quête :Le Rite de sagesse (Classic)
- ↑ Quête :Le rite de force
- ↑ Quête :Le rite de courage
- ↑ Quête :Le rite d'honneur
- ↑ Quête :Le rite des vents
- ↑ Quête :Le rite de vision
- ↑ Quête :Le rite de sagesse