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Cet article parle du Roi-liche dans sa généralité. Pour plus d'information concernant ses différentes incarnations merci de vous référer aux pages mentionnées dans chaque section.

Il y a autre chose à savoir sur le Roi-liche. Il ne faut jamais que le Fléau se retrouve sans contrôle. Même si vous parvenez à abattre le Roi-liche, il faut qu'un autre prenne sa place ! Car sans son emprise, le Fléau serait lâché sur le monde et détruirait toute vie. Déclaration d'Uther
Maintenant que le Roi-liche est mort, le Fléau déchaîné va devenir une menace encore plus grande pour ce monde. Il faut le garder sous contrôle ! Le monde à besoin d'un Roi-liche. Déclaration de Terenas

Le Roi-liche est le titre[1] donné au dirigeant des armées de Morts-vivants connue sous le nom du Fléau. Il est considéré par ses fidèles (ainsi que d'autres dans une moindre mesure) comme le dieu de la mort.

Trois personnes ont portés ce titre: Ner'zhul, Arthas Menethil et Bolvar Fordragon. Initialement l'entité du Roi-liche fut créée pour servir les desseins de la Légion ardente. Cependant, les seigneurs érédar l'ignoraient, le Roi-liche était une tentative de Zovaal d'affirmer son emprise en Azeroth.

Cependant le Roi-liche rejeta ses "maîtres" pour poursuivre ses propres objectifs. Depuis la destruction du Heaume de domination par Sylvanas, le Roi-liche à cessé d'être et le Fléau est désormais sans maître.

Histoire[]

Création du Roi-liche[]

Après que Zovaal ait capturé le Primat et volé ses souvenirs, il utilisa ses connaissance pour forger des instruments de la magie runique de domination. C'est ainsi que furent créés Deuillegivre et le Heaume de domination que le Geôlier voulait utiliser pour établir son influence sur Azeroth et annoncer sa venue. [2]

Les deux puissants artefacts furent confiés aux alliés secrets de Zovaal, les Nathrezims, qui les emportèrent à travers le voile de l'Ombreterre jusque sur le plan des mortels. Les Nathrezims manipulèrent subtilement Kil'jaeden afin qu'il réalise le dessein de Zovaal.[1]

Les conflits internes de la Horde avaient provoqué sa défaite en Azeroth et retardé le retour de la Légion ardente. L'idée de lever une armée de pantins incapable de se déroger à sa volonté séduisit Kil'jaeden. Tout ce qu'il lui fallait c'était un esprit puissant versé dans la magie pour les contrôler. La destruction de Draenor lui fournit exactement ce qu'il cherchait. Ner'zhul qui avait ouvert une faille et pénétré dans le Néant distordu pour fuir le chaos, fut immédiatement capturé par Kil'jaeden et ses sbires démoniaques. Le seigneur érédar déchiqueta le corps du vieux chaman mais conserva son esprit intact et conscient. Ner'zhul le supplia de lui accorder la mort, mais le second de Sargeras lui offrit une dernière chance de servir la Légion ardente. Ner'zhul accepta et Kil'jaeden utilisa la nécromancie pour faire de l'orc une liche lié au Heaume de Domination. Le heaume et Deuillegivre furent placé à l'intérieur d'un bloc de glace récoltée aux confins du Néant distordu et envoyé sur Azeroth. Privé de son corps, la magie nécrotique utilisée pour faire de lui une liche, décuplèrent sa conscience et lui offrirent des pouvoirs psychiques extraordinaires.[3]

Naissance du Fléau[]

Pour plus d'information, voir Ner'zhul.

Sous la surveillance des Nathrezims, l'ancien chaman orc désormais connu sous le nom du Roi-liche, oeuvra à la création de l'armée de Mort-vivant. Petit à petit le Norfendre tomba sous son joug notamment grâce à l'utilisation d'une souche primitive d'une peste nécrotique qu'il avait conçu. Kil'jaeden était ravi et convaincu que le Roi-liche était un serviteur docile et dévoué. Cependant, Ner'zhul était déterminé à se libérer du contrôle de la Légion ardente.[3]

Kel'thuzad rencontre le Roi-liche Ner'zhul

Le roi-liche Ner'zhul et Kel'thuzad

Rien ne semblait pouvoir arrêter la progression de l'influence du Roi-liche jusqu'à qu'il soit confronté aux Nérubiens. Cette race insectoïde fit preuve d'une férocité monstrueuse au combat et toute tentative d'utiliser la peste fut vaine. Finalement, le Roi-liche mena une guerre d'usure aux Nérubiens et finit par les anéantir. Impressionné par la formidable résistance dont ils avaient fait preuve, il décida de les incorporer aux troupes du Fléau en commençant par leur roi Anub'arak.[3]

Après la conquête du Norfendre, le Roi-liche tourna son regard sur les Royaumes de l'Est. Cependant, il lui fallait des alliés sur ces terres pour l'aider à s'implanter discrètement. Ner'zhul utilisa ses pouvoirs télépathiques pour entrer en contact avec tous les êtres sensibles à la nécromantie. L'un d'eux fut l'archimage Kel'thuzad qu'il aida à se perfectionner dans l'utilisation de la magie nécrotique et devint l'un de ses plus puissants lieutenants. L'humain fonda le Culte des Damnés, une religion vouant une adoration frénétique à la nécromantie et au Roi-liche. Tandis que les prémices de la Troisième guerre faisaient leur apparition en Lordaeron, Ner'zhul cherchait toujours un moyen de se libérer de sa prison de glace et de l'emprise de la Légion ardente.[3]

Troisième guerre[]

Warcraft III Cette section concerne des contenus exclusifs à Warcraft III: Reign of Chaos et/ou son extension Warcraft III: The Frozen Throne.
Pour plus d'information, voir Ner'zhul.

Ner'zhul entreprit de créer son propre champion qui ne serait pas soumis à la Légion ardente. Pour ce faire, il utilisa Deuillegivre à son avantage. Il savait que si quelqu'un se saisissait de l'épée runique, il serait lié à jamais à sa volonté. Les seigneurs de l'effroi acceptèrent de l'aider en localisant le champion idéal et en le poussant à s'emparer de Deuillegivre. Le roi-liche avait confié à Kel'thuzad ses réelles intentions et le nécromancien demeura loyal à son maître. En attendant le jour où Ner'zhul s'affranchirait de sa condition, il continua de servir la Légion ardente en ordonnant à ses serviteurs de ravager Lordaeron pour affaiblir les mortels.[3]

Tandis que la peste se répandait dans les Sylves de l'Est, Ner'zhul découvrit le prince Arthas et vit en lui le candidat parfait pour en faire son champion. Le roi-liche utilisa Kel'thuzad comme un appât afin d'amener Arthas à sombrer dans le désespoir. Comme il l'avait prévu, la quête de vengeance du prince Menethil le consuma peu à peu et il finit par foncer tête baissée en Norfendre à la poursuite du prétendu maître du Fléau : Mal'ganis. Finalement, Arthas désespéré était prêt à tout sacrifier pour vaincre le Nathrezim et accepta volontiers d'offrir son âme à Deuillegivre pour y parvenir.[3]

Désormais Ner'zhul avait son champion qu'il comptait bien utiliser à son profit. Après l'élimination de Mal'ganis, le roi-liche s'évertua à dépouiller Arthas de son humanité et lui enseigna la nécromancie tout en faisant de lui le premier Chevalier de la mort du Fléau. Tout au long de la Troisième guerre, Ner'zhul servit docilement la Légion ardente et ouvrit la voie aux démons. Après avoir oeuvré à l'invocation d'Archimonde en Azeroth, le Roi-liche se vit retirer le contrôle du Fléau par le Seigneur érédar qui se méfiait de lui.[3]

Lorsque la Légion ardente envahit Kalimdor, Ner'zhul ordonna à Arthas de se joindre à eux pour saboter leurs efforts.[3]

Rébellion[]

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Pour plus d'information, voir Ner'zhul.

Après la défaite d'Archimonde lors de la Bataille du Mont Hyjal, Ner'zhul saisit l'occasion de se libérer du joug de Kil'jaeden. Lorsque le seigneur érédar lui ordonna de rassembler le Fléau en Lordaeron pour renforcer les rangs de la Légion ardente et lancer une nouvelle attaque, le Roi-liche refusa. Il rassembla ses serviteurs et les déchaina sur les Seigneurs de l'effroi qui n'eurent d'autre choix que de se cacher pour échapper aux morts-vivants. Kil'jaeden avait sous-estimé la puissance du Roi-liche qui était désormais une menace directe à toute incursion démoniaque. [3]

Les représailles de Kil'jaeden ne se firent pas attendre. Il recruta Illidan et lui ordonna d'éliminer le Roi-liche. Le chasseur de démons entreprit d'utiliser la puissance de l'Oeil de Sargeras pour détruire directement le Trône de glace dont était prisonnier Ner'zhul. Bien qu'il échoua en étant stoppé par Malfurion, Tyrande et Maiev qui ignoraient son but, le sortilège d'Illidan fissura le Trône de glace. Le roi-liche survécut mais ce n'était qu'une question de temps avant que son essence ne s'écoule entièrement par la faille et qu'il disparaisse définitivement. Plus son pouvoir lui échappait, plus son emprise sur le Fléau se relâchait. De nombreux morts-vivants comme Sylvanas furent ainsi libérés de son emprise et retrouvèrent leur libre arbitre.[3]

Ner'zhul était vulnérable et la Légion ardente ne manquerait pas de l'achever. Il n'existait qu'un moyen pour lui de se sauver : fusionner avec son plus grand champion. Le roi-liche pressa Arthas de revenir en Norfendre pour le défendre contre Illidan et ses alliés. Finalement, ses ennemis furent vaincus et Ner'zhul convainquit Arthas de briser sa prison de glace pour enfiler le Heaume de domination. En plus de se sauver de l'oublie, il revendiquerait enfin un corps physique qui lui permettrait de fouler le sol. Ner'zhul était convaincu que l'esprit brisé du prince Menethil serait facile à contrôler. Lorsque Arthas se coiffa du heaume, les deux esprits fusionnèrent et une nouvelle entité les plus puissantes du monde vit le jour.[3]

Deux esprits pour un même corps[]

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Pour plus d'information, voir Ner'zhul et Arthas.

Le roi-liche Arthas Ner'zhul

Après la fusion, le Roi-liche sombra dans un profond sommeil et resta en contact télépathique avec ses serviteurs. Pendant un certain temps, Arthas et Ner'zhul exercèrent conjointement le pouvoir du Roi-liche. Mais avec le temps Arthas réalisa que partager cette puissance briderait le potentiel du Roi-liche en se perdant dans la confusion et les désaccords. Arthas conclut qu'il devait éliminer Ner'zhul pour devenir le seul esprit manipulant le pouvoir du Roi-liche.[3][4]

Pendant plusieurs années, Arthas et Ner'zhul se livrèrent un combat mental. Les restes d'humanité du prince déchu entravaient également le roi-liche. Finalement, Arthas tua ce qui restait de son humanité et parvint à éliminer Ner'zhul, consumant son esprit dans le processus.[3][4]

Le courroux du Roi-liche[]

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Pour plus d'information, voir Arthas.

Arthas , Roi-liche

Désormais seul maître, Arthas observa le monde et vit la Horde et l'Alliance s'enliser dans des conflits qui les affaiblissaient mutuellement. Il vint à en conclure que seul un monde dirigé par le Fléau ferait preuve de l'unité nécessaire à repousser les incursions de la Légion ardente et des forces de l'Ombre. Le roi-liche savait qu'une attaque de front ne suffirait pas à conquérir le monde. Il lui fallait impérativement convertir à sa cause, de grès ou de force, les champions de la Horde et de l'Alliance.[3]

Arthas prépara ses armées à la guerre à venir. Le Fléau était puissant, mais les nouveaux serviteurs qu'il enrôla en fit une véritable machine de guerre. Jusqu'ici la force des Morts-vivants venaient de leur nombre et de leur insensibilité à la fatigue. Maintenant ils devinrent capables d'établir des stratégies et s'adapter en conséquence de leurs ennemis.[3]

Le Roi-liche poussa la Horde et l'Alliance à se rendre en Norfendre pour mener une guerre sur son terrain. Après des mois de guerre, les champions d'Azeroth l'affrontèrent dans sa forteresse de la Citadelle de la couronne de glace. Arthas pensait que les batailles auraient diminué ses ennemis. Mais lors du combat ultime, Tirion Fordring parvint à détruire Deuillegivre à l'aide de Porte-cendres et renverser le cours de la bataille provoquant ainsi la chute du Roi-liche.[3]

Le roi est mort, vive le roi ![]

Pour plus d'information, voir Bolvar Fordragon.

Roi-liche Bolvar

Après la mort d'Arthas, Bolvar Fordragon fut couronné Roi-liche par Tirion afin de garder le Fléau sous contrôle. Bolvar s'enferma dans la glace et entra en sommeil, devenant le geôlier des morts-vivants. Cependant, il n'avait pas la maîtrise d'Arthas ou de Ner'zhul et certains Morts-vivants échappèrent à son contrôle.[3]

Tandis qu'il luttait pour retenir les Morts-vivants, le nouveau Roi-liche ressenti la présence d'une ombre malveillante dans son esprit. Il l'ignorait mais Zovaal qui avait oeuvré à sa création, tenta de l'influencer afin qu'il devienne son champion et briser le voile séparant le plan physique du royaume de la mort.[5] [6] Bolvar utilisa le pouvoir du heaume de domination pour empêcher toute tentative des serviteurs de Zovaal d'interférer en Azeroth.[7]

Un mal pour un bien[]

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Pour plus d'information, voir Bolvar Fordragon.

Lorsque la Légion ardente envahit de nouveau Azeroth depuis les îles brisées, le Roi-liche décida de s'associer aux Chevaliers de la Lame d'ébène pour défendre le monde. Bolvar contribua à équiper d'armes prodigieuse les plus vaillants Chevaliers de la mort. [8] L'un d'entre eux devint sa main et le Roi-liche l'aida à forger deux lames à partir des fragments de Deuillegivre.[9]

Le Roi-liche décida que les morts devaient également aider les vivants à défendre Azeroth. Pour ce faire il décida de recréer les Quatre cavaliers en réanimant certains des plus puissants combattants que le monde ait compté.[10] Bolvar à aidé le nouveau Seigneur de la mort d'Achérus à réanimer le puissant dragon rouge Kyranastrasz, comme son Wyrm de givre personnel.[11]

Le fin du Roi-liche[]

Au cours de la Quatrième guerre, le Roi-liche réalisa que Sylvanas bouleversait l'équilibre entre la vie et la mort.[12] Bolvar soupçonna que les forces malveillantes de l'Ombreterre ne tarderaient plus à frapper et se prépara en conséquence. Il releva d'entre les morts une nouvelle génération de Chevaliers de la mort qu'il chargea de défendre Azeroth.[13]

Peu après la fin de la Quatrième guerre, Sylvanas désormais alliée à Zovaal, voyagea jusqu'au Trône de glace. Bolvar pensait que la Banshee voulait le destituer pour prendre sa place, et l'affronta. Sylvanas renforcée par la magie du Geôlier vainquit facilement Bolvar. Contre toute attente, elle s'empara du Heaume de domination non pas pour s'en coiffer, mais pour le détruire. Cet acte mis fin au rôle de Roi-liche et ouvrit une brèche entre l'Ombreterre et Azeroth.[14]

Bien que le Roi-liche fut détruit, Bolvar survécut et ne conserva qu'une partie infime de ses pouvoirs nécrotiques. Libéré de son emprise, le Fléau était désormais libre de déferler sur le monde.

Références[]

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