La Malédiction de la chair est une maladie crée par le dieu très ancien Yogg-Saron dans le but d'affaiblir les Forgés par les Titans d'Azeroth.
Histoire[]
La naissance de la malédiction[]
Au terme du conflit qui vit s'opposer les Dieux très anciens d'Azeroth aux armées du Panthéon, Yogg-Saron avait été emprisonné dans un complexe au nord de Kalimdor qui, avec le temps, deviendrait la forteresse d'Ulduar. Afin d'affaiblir ses geôliers, il entreprit de corrompre la Forge des volontés, une machine qui avait servi à produire de nouveaux forgés par les titans pendant l'Ordonnancement d'Azeroth, dont il comptait contaminer la matrice de création avec une maladie, qui transformerait les assemblages de pierre et de métal du panthéon en créatures de chair et de sang, plus faciles à tuer. Quand les Gardiens titans apprirent la mort du Panthéon, Yogg-Saron mit son plan à exécution.
Il jeta son dévolu sur le gardien Loken, qui était le plus troublé par la mort des Titans, et qui entretenait une relation avec Sif, conjointe du gardien Thorim. Après que Loken ait tué Sif dans un excès de rage, Yogg-Saron lui apparut sous la forme d'un spectre de la défunte vrykul devant Loken, qu'il exhorta d'agir, sans quoi les Forgés par les Titans s'enfonceraient dans la guerre civile. Suivant les conseils du dieu de la mort, Loken fit croire à Thorim que Sif avait été tuée par Arngrim, roi des géants de glace. En représailles, le seigneur des tempêtes tua Arngrim, en résultant une guerre dans les pics Foudroyés qui opposa les géants de glace aux géants des tempêtes, fidèles à Thorim. Plus tard, Yogg-Saron réapparut à Loken et le convainquit de lever une armée pour protéger Ulduar et mettre fin au conflit qui animait les géants. C'est au moment où Loken se servit de la Forge des volontés pour modeler ses nouveaux soldats que Yogg-Saron pour répandre la Malédiction de la chair.
Ce n'est que bien plus tard, en constatant l'émergence des premiers symptômes de la maladie sur son armée, que Loken prit conscience qu'il avait été manipulé depuis le début. Dès lors, il devint obsédé à l'idée de cacher ses fautes, même si cela impliquait de s'approprier le pouvoir de Yogg-Saron lui-même.[1] Après qu'il ait neutralisé l'ensemble des gardiens d'Ulduar, Loken envoya un contingent de son armée au sud de Kalimdor retrouver le gardien Ra, qui n'avait donné aucun signe de vie, en dépit de tout ce qui s'était passé dans les Pics foudroyés. Bien qu'ils n'avaient trouvé aucune trace du haut-gardien, les soldats de Loken avaient inconsciemment répandu la Malédiction de la chair parmi les Mogu, les Tol'vir et les géants anubisath, postés dans cette partie du monde.[2]
L'exode vers le sud[]
Dans les génération qui succédèrent la trahison de Loken, la Malédiction de la chair continua de se propager dans les rangs des serviteurs du Panthéon. Les premiers à en être victimes furent les vrykuls du Clan Mörghiver durant leur conquête des pics Foudroyés, avant qu'ils ne soient vaincus et placés en hibernation dans des cités-tombes par les Aspects draconiques.[3] Quelques temps plus tard, un groupe de terrestres, de mécagnomes et de vrykuls touchés par la malédiction se résolut à abandonner les pics Foudroyés sous la houlette des gardiens titans Tyr, Archaedas et Ironaya. Tandis que les vrykuls s'installaient dans les Clairières de Tirisfal, les autres forgés par les Titans poursuivaient leur voyage caveau d'Uldaman, où les terrestres commencèrent à manifester des signes de la malédiction. Craignant que leur état ne fasse qu'empirer, ils demandèrent à être placés en hibernation jusqu'à ce qu'un remède soit trouvé, pendant que les mécagnomes d'afféraient à entretenir les machines d'Uldaman.[4] Au fil des millénaires, la Malédiction de la chair continua de transformer ces forgés par les Titans, qui évoluèrent en nains et en gnomes.
Les premiers humains[]
Après la chute des Mörghiver, la domination du nord de Kalimdor revint aux Écorche-dragon, un clan de vrykuls qui avaient depuis longtemps perdu leur peau métallique. Mais sous le règne du roi Ymiron, la Malédiction de la chair amorça un nouveau tournant : les femmes du clan mettaient au monde des enfants chétifs et mal-formés, répandant peur et superstition au sein du peuple vrykul. Persuadé que la malédiction était provoquée par les Titans eux-mêmes, Ymiron convainquit son peuple d'abandonner ses anciennes croyances et de reprendre son destin en main, avec pour premier décret l'extermination de tous les enfants malformés du clan.
Si la plupart des vrykuls obéirent, beaucoup de parents ne purent se résoudre à assassiner leurs enfants et partirent vers le sud en quête d'un lieu de sûreté. Ceux qui survécurent au voyage confièrent leur progéniture aux vrykuls qui vivaient dans les Clairières de Tirisfal. Au fil des millénaires, les enfants diformes des Écorche-dragon continueaient d'évoluer jusqu'à donner naissance aux premiers humains,[5] tandis que les vrykuls qui veillaient sur eux s'éteignaient progressivement.[6][7] En parallèle, les Écorche-dragon tentèrent de contrer la malédiction, sans succès. Finalement, tous se placeraient en hibernation dans l'espoir de contrecarrer le mal qui les rongeait. Durant les époques qui suivirent, la majorité des Forgés par les Titans évoluèrent vers des créatures de chair, conformément aux plans des Dieux très anciens. Mais elles feraient naître chez ces nouvelles races des qualités mortelles nécessaires à la survie que les Dieux très anciens n'avaient pas anticipé, telles que le courage, la résolution et l'héroïsme.[5]
L'Ère des cent rois[]
Parmi toutes les races affectées par la malédiction, les Mogu veillant sur le Val de l'Éternel printemps furent l'une de celles qui la subirent le plus durement. Non contents d'avoir perdu tout contact avec le gardien Ra, les Mogu se virent confrontés à la mortalité pour la première fois de leur existence. La crainte et l'incertitude s'enracinèrent dans leurs cœurs et rapidement, des désaccords mineurs dégénérèrent en de violents conflits. Ainsi démarra l'Ère des cent rois, une sanglante période qui vit des dizaines de factions se livrer à des luttes brutales pour le pouvoir.[8] Bien des années plus tard, quand l'empereur Lei Shen unifia le peuple mogu sous sa bannière, il trouva un moyen d'annuler la Malédiction de la chair chez les siens en exploitant les mécanismes du Moteur de Nalak'sha.[9]
World of Warcraft[]
Dans le cadre de la Guerre contre le Roi-liche, un groupe d'ingénieurs gnomes, menés par Spumelevier Pleingaz, tomba par inadvertance sur les vestiges du maître des rouages Mécazod, alors qu'ils construisaient une station de pompage dans la Toundre boréenne. Une fois ré-assemblé et réactivé, ce dernier entreprit de purger le monde de la Malédiction de la chair, à commencer par ses bienfaiteurs, qu'il transforma en mécagnomes et rallia à sa cause.[10] Ses projets furent avortés avec sa mort face à des champions de l'Expédition de la Bravoure[11] et de l'Offensive Chanteguerre.[12]
Suite au Cataclysme d'Aile de mort, dans le cadre d'une campagne à Uldum visant à s'approprier la Forge de l'origine pour le compte du Destructeur, Siamat, seigneur du vent du Sud et lieutenant d'Al'Akir, négocia l'allégeance des tol'vir de la Tribu Neferset en échange d'un remède contre la Malédiction de la chair, qu'il leur accorda par l'intermédiaire d'un rituel dans la Cité perdue des Tol'vir.[13] Mais à peine recouvrirent-ils leur forme de pierre que les Neferset profitèrent de l'état de faiblesse du djinn pour rompre le pacte et emprisonner leur bienfaiteur au centre de leur capitale.[14]
Bien des années après la Guerre contre le Roi-liche, le roi Mécagone projeta à son tour de purger le monde de la Malédiction de la chair. Pendant la Quatrième guerre, il mit au point le Mécacréateur afin de mécaniser tous les descendants des forgés par les titans et faire disparaître toutes les formes de vie n'étant pas issues des créations du Panthéon. Tout comme pour Mécazod, Mécagone n'eut jamais l'occasion de concrétiser son rêve et périt au cours d'un assaut sur son domaine par la Résistance de Mécarouille avant d'avoir pu mettre son plan à exécution.[15]
Références[]
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 2 : Azeroth primordiale : La trahison de Loken : Pages 54 à 56
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 2 : Azeroth primordiale : La disparition de Ra : Page 59
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 2 : Azeroth primordiale : La guerre des Mörghiver : Pages 60 et 61
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 2 : Azeroth primordiale : Les disques de Norgannon : Pages 62 à 65
- ↑ 5,0 et 5,1 World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 2 : Azeroth primordiale : Enfants de géants : L'apparition de l'humanité : Pages 65 et 66
- ↑ La saga des Valarjar : Strom'kar, le Brise-guerre : Page 1
- ↑ Libram des anciens rois : Main-d'Argent : Pages 8 et 9
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 3 : Ancienne Kalimdor : L'Ère des cent rois : Pages 78 et 79
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 3 : Ancienne Kalimdor : Le roi-tonnerre : Page 81
- ↑ Quête : Les mécagnomes
- ↑ Quête : Le maître des rouages
- ↑ Quête : Abattre le maître des rouages
- ↑ Quête : Traîtres !
- ↑ Guide de l'aventurier : Donjon : Cataclysm : Cité perdue des Tol'vir : Vue d'ensemble
- ↑ Quête : Opération Mécagone : Le Mécacréateur