Nos dos ont été durcis par les fouets des mogu. Nos bras sont devenus plus forts d'avoir construit leurs forteresses. Nos esprits sont aiguisés d'avoir travaillé aux côtés de notre ennemi. Vous croyez que les mogu sont plus forts ? Moi, je dis que nous sommes leur force !
Kang était un maître-brasseur pandaren qui vécut sous le règne du dernier empereur mogu Lao-Fe, environ 12 000 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres. Après la mort de sa famille et la destruction de son foyer, il consacra le reste dans la vie à la destruction de l'empire mogu et suivant les enseignements de Xuen, le Tigre Blanc, un des quatre Astres vénérables, il inventa et perfectionna un ensemble de techniques d'arts martiaux aujourd'hui connu comme la voie du moine. Il organisa par la suite la révolution pandarène au cours de laquelle il périt en tuant lui-même Lao-Fe, marquant ainsi la chute de l'empire mogu et la naissance de l'empire pandaren.
Histoire[]
La voie du moine[]
Kang et sa famille vécurent à l'époque du règne de Lao-Fe. L cruauté dont cet empereur mogu faisait preuve envers ses serviteurs lui valut le surnom de Lieur d'esclaves, n'hésitant pas à démanteler des familles entières pour des fautes mineures et envoyant les enfants sur l’Échine du Serpent pour servir de chair à canon face aux essaims mantides, punition dont fut victime la famille du maître-brasseur pandaren Kang. Son fils, Sheilun, fut envoyé à l’Échine du Serpent, sa femme périt en tentant d'empêcher son départ et sa demeure fut laissée en ruine.
Kang faillit céder au désespoir mais au lieu de cela, il se posa une question : Pourquoi les mogu infligeaient autant de souffrance aux esclaves ? Au bout du compte, il finit par réaliser que la cruauté des mogu était un symptôme de leur faiblesse car leur société était devenue complètement dépendante des esclaves au fil des années. Kang commença alors à œuvrer à la chute de l'empire mogu.
Le port d'armes étant illégal pour les esclaves, à l'exception de ceux présents à l’Échine du Serpent, le pandaren commença à développer un art martial, aujourd'hui connu comme la voie du moine, basé sur des techniques de combat à main nue.[1] La force des mogu reposant sur la peur, ces derniers privilégiaient les armes lourdes et encombrantes et étaient de ce fait assez lents. C'est donc tout naturellement que les techniques de Kang étaient basées sur des coups et des déplacements très rapides sur le champ de bataille.[2] Quand il finit de se perfectionner, le pandaren ordonna un jour à d'autres esclaves de le frapper, mais aucun d'entre eux ne parvinrent à le toucher. Impressionnés par cette performance, les esclaves le supplièrent de lui enseigner cette toute nouvelle forme de combat et en peu de temps, des centaines d'entre eux adoptèrent les enseignements de Kang.
La rumeur finit par parvenir aux oreilles des mogu et conscients qu'ils n'étaient pas encore prêts, Kang et ses disciples prirent la fuite vers le sommet de Kun-Lai. Peu de temps après, alors qu'il escaladait le mont Sans-Repos pour méditer, Kang découvrit Xuen qui y demeurait enchainé depuis l'époque du règne de Lei Shen. Le Tigre Blanc offrit son savoir aux moines et leur enseigna la voie de la force et de l'endurance. Ces derniers exploitèrent par la suite le bois robuste des arbres parsemant la montagne pour ériger ce qui est aujourd'hui connu comme le Monastère Pandashan et fabriquer des bâtons en guise d'armes. Kang apporta alors le sien à Xuen qui le bénit avant de le nommer Sheilun en hommage à son fils et enfin, quand ils finirent de se préparer, les moines démarrèrent la révolution pandarène.[3]
La révolution pandarène[]
Les moines portèrent tout d'abord leur attention sur les caveaux Mogu'shan. En plus d'abriter un puissant mécanisme titan du nom du moteur de Nalak'sha, ce complexe souterrain abritait également la volonté de l'empereur, une vaste armée de soldats de pierre animés par des âmes prisonnières et qui pouvait à elle seule faire basculer le cours de la guerre. Les moines atteignirent l'entrée en longeant le flanc de la montagne depuis le pic de la Sérénité à l'aide de cordes, frappèrent les mogu et les repoussèrent des caveaux, les privant de leur plus important atout.[4] Non content d'avoir porté un coup décisif à l'empire mogu, cette victoire gonfla le moral des rebelles et encouragea les autres esclaves à se révolter, accélérant d'avantage la chute de l'empire mogu.
Au bout du compte, Lao-Fe et son armée furent contraints de se replier au cœur de leur empire, le val de l’Éternel Printemps. Kang et ses disciples, conscients que les bassins enchantés du val permettaient aux mogu de subsister aussi longtemps qu'ils le souhaitaient, ils engagèrent une dernière bataille, aujourd'hui connue comme le soulèvement de Tu Shen, dans les actuelles terres sacrées de Tu Shen. Kang lui-même engagea le combat contre Lao-Fe. Il subit des blessures mortelles mais il vainquit le dernier empereur tandis que les moines triomphaient de l'armée des mogu, réduisant à néant la domination de leur empire sur le val. Son corps fut par la suite enterré sur place et un monument y fut construit pour lui rendre hommage.[1]
Héritage[]
En menant la révolution pandarène, Kang parvint à définitivement mettre fin à l'emprise des mogu sur le val en plus d'être le fondateur de la voie du moine. Peu après leur victoire, certains esclaves cherchèrent à se venger de leurs oppresseurs mogu en massacrant les survivants. Mais c'est alors que Song, l'apprenti le plus prometteur de Kang, intervint. Il répéta les histoires de son maître aux esclaves et leur rappela leur engagement pour la vraie justice et non la vengeance. D'autres pandarens suivirent l'exemple de Song et parcoururent la Pandarie et continuèrent de transmettre ces histoires. Ces Chroniqueurs, comme ils finiraient par s'appeler, devinrent au fil du temps de brillants conteurs qui apaisèrent les tensions naissantes de la région qui connut une période de paix et de prospérité sans précédent tandis qu'était fondé l'empire pandaren.[1]
Par ailleurs, le bâton de Kang, Sheilun, fut récupérée et transmise à plusieurs Tisses-brume qui l'utilisèrent pour assister les combattants de l’Échine du Serpent face aux essaims mantides en les soignant. Sheilun fut ensuite remise à Shaohao, le dernier empereur pandaren, qui le garda en sa possession jusqu'à ce qu'il se sacrifie pour protéger la Pandarie de la Grande fracture. Par la suite, le bâton fut mis à l'abri dans la terrasse Printanière pendant les prochains millénaires.[3] Puis quand la Légion Ardente entama sa troisième invasion d'Azeroth, le grand maître de l'ordre du temple Brisé récupéra Sheilun et l'utilisa dans la lutte contre les démons.[5]