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Des découvertes récentes ont démontré que les humains de taille moyenne (1,80m pour 70kg) descendent des barbares vrykuls, des demi-géants belliqueux vivant en Norfendre. Les premiers humains, alors appelés azothas ont vécu en tant que peuple nomade dispersé en tribus pendant des millénaires, jusqu’à l’avènement de l’empire troll qui les obligea à s’unir. C’est ainsi que vit le jour la nation d’Arathor, ainsi que sa capitale, la ville-état de Strom.

Histoire[]

Enfants de géants : L'apparition de l'Humanité[]

15000 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres

En une époque lointaine où Azeroth ne comptait que le supercontinent de Kalimdor, la race vrykul, d'anciennes créations des titans vivant dans un ensemble de clans, prospérait dans les terres du nord. Mais bientôt, elle fut victime d'une étrange maladie nommée la Malédiction de la chair qui changeait leurs peaux de fer en chair au fil du temps. Le clan Écorche-dragon ne fit pas exception à la règle, mais il contrebalança cette faiblesse en domptant des proto-dragons, faisant des compagnons de chasse progressivement ancrés dans leur culture et c'est ainsi que ce clan demeurait l'un des plus puissants au monde.

Naissance des humains

Un couple vrykul et leur enfant malformé durant l'exécution du premier décret du roi Ymiron tels qu'ils sont représentés dans le jeu World of Warcraft : Wrath of the Lich King

Mais sous le règne du roi Ymiron, suite à une victoire sur les jalgars, les ancêtres des furbolgs, la malédiction de la chair commença à manifester des effets secondaires inattendues. En effet, bon nombre de femmes commencèrent à accoucher d'enfants chétifs, malformés et surtout très petits contrairement à leurs parents, ce qui commença à susciter la peur et la superstition au sein du clan, certains accusant même Ymiron d'en être la cause. Mais ce dernier imaginait les choses autrement, en effet à ses yeux, c'était un signe que les gardiens titans les avaient abandonné à leur sort et étaient à l'origine de cette maladie. Ce dernier convainquit alors son peuple de renier les gardiens, d'unifier tous les vrykuls sous la bannière des Écorche-dragon et instaura un premier décret ordonnant la mise à mort des enfants malformés. Si beaucoup s'attelèrent à la tâche sans broncher, certains ne pouvaient se résoudre à massacrer des innocents et c'est ainsi que certains couples choisirent de voyager vers le sud avec leurs rejetons pour les confier à un clan perdu de vrykuls vivant dans les Clairières de Tirisfal pour en confier la garde. Beaucoup disparurent au cours de ce voyage, mais certains finirent arriver à destination et confièrent leurs enfants à la population locale avant de faire demi-tour. Au fil des années, ces enfants et leur descendance continueraient de dégénérer pour finalement devenir des êtres mortels appelés humains.[1]

Plus tard, à la fin de la Guerre des Anciens, eut lieu la Grande Fracture qui fragmenta Kalimdor en quatre nouveaux continents et une poignée d'archipels. De leur côté, cette jeune race se retrouvait désormais au nord des Royaumes de l'Est et continuait de se développer pendant des millénaires, des groupes de chasseurs-cueilleurs faisant leur apparition tandis que certains commençaient à pratiquer des formes primitives de druidisme et de chamanisme. Mais malgré la présence des trolls Amani tout au nord du continent et plus tard, l'arrivée des hauts-elfes, la plus grande menace de l'humanité s'avérait être elle-même. En effet, ces mêmes groupes continuèrent de se développer sous forme de tribus qui commencèrent à se livrer à des guerres constantes les unes contre les autres pour des questions de territoire et de suprématie.

La création d'Arathor[]

2800 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres

Thoradin

Thoradin, premier roi d'Arathor, tel qu'il est représenté dans le jeu World of Warcraft : Legion

C'est dans ce contexte que se développa la tribu des Arathi, un groupe vivant au nord-est des territoires humains et qui était réputé pour ses incessantes escarmouches contre les Amani. Mais devant la multiplication des incursions trolles au sein des terres humaines, cette tribu était la seule à comprendre l'importance de s'unir contre leurs voisins au nord. Menés par le seigneur de guerre Thoradin, un maître tacticien et stratège, les Arathi mirent à profit leur expérience au combat en se lançant dans une campagne visant à unir toute l'humanité sous la même bannière par la diplomatie et la force. Ce conflit dura six années au cours desquels le seigneur de guerre se débarrassa de tous ses rivaux, que ce soit par mariage politique, en retournant ses ennemis les uns contre les autres ou conquérant les tribus les plus belligérantes dans de rares cas. Mais à la surprise générale, Thoradin ne régnait pas en tyran et proposait la paix et l'égalité à toutes ses tribus rivales dont les chefs seraient élevés au rang de généraux honorés. Ces actes de noblesse lui valurent d'acquérir la loyauté de tous ses adversaires et d'être couronné roi.

Désormais à la tête d'un royaume qu'il baptisa Arathor, Thoradin ordonna à ses meilleurs bâtisseurs de construire une puissante capitale nommée Strom dans une région semi-aride au sud-est des clairières de Tirisfal aujourd'hui connue comme les Hautes-terres Arathies. Les trolls des forêts étant spécialisés dans les embuscades, ces plaines représentaient une zone tampon idéale entre les humains et les Amani. Enfin à la frontière de cette région fut bâtie le mur de Thoradin pour limiter d'avantage les incursions trolles. La réputation de puissance de Strom devint telle que beaucoup de tribus humaines dispersées sur le continent affluèrent vers la cité afin d'y être en sécurité.

Constatant la multiplication des escarmouches Amani comme il le craignait, Thoradin chargea deux de ses meilleurs généraux de surveiller les frontières. L'un, Ignaeus, ainsi que ses hommes, étaient originaires des Montagnes d'Alterac et malgré leur réputation de sauvages, ils faisaient preuve d'une force et d'un courage admirables. Il mena de nombreuses expéditions au-delà des frontières d'Arathor et massacra tous les trolls se mettant en travers de son chemin, ce qui lui valut plus tard le titre de Trollemort en référence à la quantité de sang amani qu'il avait coulé. Au contraire, Lordain et ses troupes étaient réputés pour leur organisation, leur finesse ainsi que leur apparence et leur esprit très chevaleresque qui contrastaient avec la rusticité des montagnards d'Ignaeus. Il patrouilla méticuleusement les frontières nord d'Arathor et passait au fil de l'épée tous les trolls qui s'approchaient trop près du royaume.[2]

Les Guerres trolles[]

Carte - Chroniques 1 - Les Guerres trolles

Carte présentant les différentes factions installées au nord des Royaumes de l'Est avant les Guerres trolles

Mais les deux généraux commencèrent à rapporter des évènements de plus en plus inquiétants au cœur de l'empire Amani, que ce soit la pratique de la magie vaudou de plus en plus fréquente par les trolls, la présence d'êtres surnaturelles ou bien la reprise des hostilités entre les trolls et les hauts-elfes. Mais malgré cela, Thoradin et ses généraux choisirent de ne pas s'engager dans une guerre ouverte contre les trolls et gardèrent le gros de leurs forces derrière les remparts de Strom, persuadés que depuis leur capitale, ils pourraient repousser n'importe quelle offensive.[3] Ainsi, les humains demeurèrent passifs pendant l'invasion des forêts de Quel'Thalas par la tribu Amani qui mit les hauts-elfes dans une situation des plus critiques, sans se douter que cette dernière usait de sa magie pour invoquer de puissants Loa qui emplissaient les trolls d'une puissance surnaturelle.[4]

Mais le roi Thoradin revint sur sa décision quand des émissaires envoyés par le roi Anasterian Haut-soleil vers Strom pour y raconter les évènements du siège de Quel'Thalas. Jusque là réticent à l'idée de s'engager dans un conflit potentiellement meurtrier contre les trolls, il prit conscience que ses sujets n'auraient aucune chance seuls face à la puissance de l'empire amani. Il accepta alors d'offrir un soutien militaire en échange de l'envoi de sorciers hauts-elfes chargés de former 100 mages humains. Malgré sa méfiance, Anasterian accepta l'offre et s'empressa de dépêcher certains de ses magiciens pour transmettre leur savoir arcanique tandis que les humains construisaient un bastion dans les montagnes d'Alterac ainsi que quelques forts rudimentaires non loin des clairières de Tirisfal dans l'optique d'une future offensive contre les Amani. Durant cette période d’apprentissage, les hauts-elfes remarquèrent quelque chose d'étonnant, en effet bien que les étudiants manquaient de grâce et de subtilité dans leurs invocations, ils possédaient une affinité naturelle étonnante avec la magie.

Une fois la formation terminée, 20 000 soldats humains se rassemblèrent à Alterac et commencèrent leur marche vers la frontière sud de l'empire Amani avec à leur tête le roi Thoradin tandis que les généraux Ignaeus et Lordain servaient d'avant-garde en massacrant les éclaireurs et en détruisant leurs avants-postes. Ils commencèrent alors à ravager le flanc sud de l'armée trolle tandis que les hauts-elfes menaient en parallèle une offensive au nord, attaquant les trolls sur deux fronts. Confiant malgré ce revers, le chef Amani Jintha ordonna alors à ses troupes de se tourner vers le sud pour écraser les humains avant de rediriger toutes ses forces vers Quel'Thalas. L'armée humaine choisit alors de se replier vers le bastion d'Alterac, tandis qu'en parallèle, Anasterian harcelait l'arrière-garde Amani. Ce plan ne put être accomplis que grâce au sacrifice de Lordain et de ses 500 meilleurs guerriers qui retinrent les trolls suffisamment longtemps pour permettre à Thoradin d'atteindre la forteresse.

Mages humains déchaînent leurs pouvoirs sur les trolls Amani

Illustration de la tempête de feu incantée par les mages humains durant la bataille opposant l'empire d'Arathor et le royaume de Quel'Thalas aux trolls Amani à la forteresse d'Alterac

Un matin brumeux, les Amani s'abattirent sur les armées humaines qui, malgré leur infériorité numérique, se battaient avec une ténacité inattendue tandis que les hauts-elfes ouvraient un second front au nord. Au bout de plusieurs jours de combat, quand les rangs ennemis étaient suffisamment éclaircis, Thoradin déploya les 100 mages humains. Mais au lieu d'attaquer individuellement, ces derniers incantèrent tous ensemble un puissant sortilège qui déchaina une violente tempête de feu qui ravagea les armées de la tribu, tua Jintha et décima son état-major. Démoralisés par la mort de leur chef, les survivants rompirent les rangs et battirent en retraite avant de se faire traquer et massacrer par les armées humaines et hauts-elfes. Pour les deux royaumes, cette victoire écrasante marqua le début d'une ère glorieuse. Durant les mois qui suivirent la fin du conflit, les rues de Strom et de Lune-d'Argent étaient le théâtre de célébrations et en guise de reconnaissance, les hauts-elfes jurèrent loyauté à Arathor ainsi qu'aux descendants de Thoradin.[5]

L'expansion d'Arathor[]

2700 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres Après la fin du règne de Thoradin, les nouvelles générations humaines firent croitre la nation en taille et pouvoir, en effet les mages humains transmirent leur savoir à d'autres apprentis, faisant exploser le nombre de lanceurs de sorts en quelques décennies. Protégés des menaces naturelles par les mages, des humains se rendirent dans les terres frontalières d'Arathor pour y fonder de nouvelles colonies. Certains migrèrent vers les montagnes d'Alterac et l'ancienne forteresse tandis que d'autres s'accaparaient les terres fertiles des sylves de l'est, jadis sous domination trolle, ainsi que les clairières de Tirisfal où ils avaient bâtis des forts rudimentaires pendant les guerres trolles. Ces constructions militaires furent par la suite reconverties en avants-postes commerciales bourdonnant d'activité. Par ailleurs, les colons installés le plus au nord y bâtirent par la suite un bastion pour protéger les fermes avoisinantes des menaces comme les gnolls ou les kobolds et renommèrent la région Lordaeron en hommage au général Lordain qui en était originaire. D'autres s'installèrent au sud du Lac Lordamere et construisirent l'avant-poste commercial de Dalaran qui devint rapidement un centre marchant de grande importance très influent qui attira des citoyens venus de tout le royaume en quête de fortune. L'un de ses voyageurs était un mage du nom d'Ardogan qui devint si populaire qu'il fut élu dirigeant de la cité. Durant son mandat, il contribua à développer la ville pour en faire une cité-état de plus en plus autonome et commença à faire de Dalaran un refuge pour tous les mages d'Arathor qui, malgré la protection qu'ils offraient, étaient considérés par les autres habitants avec de plus en plus de suspicion et de méfiance au fil des années. D'autres humains continuèrent leur exploration jusqu'aux régions côtières de la péninsule de Gilnéas où ils construisirent plusieurs ports robustes et se lancèrent dans la pêche et le commerce avec les autres régions d'Arathor. Les marins les plus téméraires s'aventurèrent dans les eaux autour de la péninsule et y découvrirent une île au sud riche en minerai et autres ressources naturelles de valeur. Certains restèrent sur place et créèrent l'avant-poste maritime de Kul Tiras. Cette période de prospérité et d'expansion inquiéta cependant le pouvoir royal qui craignait que ces nouveaux avants-postes n'échappent à son contrôle, mais malgré ses efforts, il ne put empêcher le développement de ces nouvelles cités qui gagnaient de plus en plus d'autonomie au fil des siècles, et c'est ainsi que le pouvoir de Strom commença à progressivement s’effriter.[6]

La division d'Arathor[]

1200 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres Après des siècles de développement, tous ces nouveaux petits avant-postes devinrent de grandes cités-états à part entière et Strom peinait à maintenir le contrôle sur ces nouvelles villes. Le bastion insulaire de Kul Tiras, spécialisé dans le commerce et la navigation possédait désormais la plus vaste flotte de navires humains de l'histoire, éclipsant par ailleurs celle de sa voisine au nord, Gilnéas. Conscients qu'ils ne pourraient jamais les égaler dans ce domaine, ses habitants se concentrèrent sur leur potentiel commercial et leur armée terrestre qui devint l'une des plus puissantes d'Arathor. Seul Alterac, qui possédait la plupart des terres du nord, parvenait à l'égaler et ces derniers organisaient souvent des expéditions ensemble visant à sécuriser les frontières d'Arathor. C'est par ailleurs au cours de l'une d'entre elles aux alentours de Khaz Modan qu'ils firent la connaissance des nains et des gnomes. Les troupes expéditionnaires furent impressionnées par les merveilles technologiques de Forgefer et de Gnomeregan et les humains se lièrent rapidement d'amitié avec les deux races, en particulier les nains avec qui ils partageaient leur amour pour les batailles, les histoires et l'alcool et ils se lancèrent tous dans un commerce rigoureux, échangeant leurs connaissances sur les forges, les mines, l'ingénierie et la magie des arcanes.

Mais bientôt, les habitants de Strom commencèrent à déserter la ville. En effet, de par sa situation géographique, la capitale ne disposait pas de ressources naturelles et son économie ne pouvait rivaliser avec les autres cités-états. Finalement, de nombreuses familles nobles quittèrent la capitale pour s'installer dans les terres fertiles du nord pour y fonder la cité-état de Lordaeron et ils investirent leur fortune dans l'achat d'immenses parcelles de terre dont certaines avaient été améliorées par les premiers colons. Par la suite, cette jeune cité devint la capitale spirituelle d'Arathor en accueillant des prêtres humains. Ces derniers commencèrent à vénérer la Lumière après les Guerres trolles suite à des visions de formes géométriques qui pulsaient de lumière vivante (entités aujourd'hui connues comme les Naaru) que certains avaient reçu. Suite à ces évènements, les humains apprirent à exploiter les effets guérisseurs de la Lumière et fondèrent un mouvement religieux basé sur les principes de la justice, la paix et l'altruisme. Ainsi, Lordaeron reçut la visite de nombreux malades ou personnes âgées en quête d'un remède contre leurs maux et d'humains à la recherche de la sagesse et de l'éveil spirituel. Ainsi Lordaeron parvint rapidement à étendre ses frontières et à se développer jusqu'à devenir un royaume à part entière.

Carte - Chroniques 1 - Cités-États d'Arathor

Cartes présentant les différentes cités-états humaines suite à l'éclatement du royaume d'Arathor

Enfin, peu après la fondation de Lordaeron, les derniers descendants vivants du roi Thoradin menés par Faldir, un membre de cette prestigieuse lignée, prirent la mer vers le sud en quête d'un pays luxuriant où ils pourraient prendre un nouveau départ. Ils finirent par atteindre cette région tant recherchée et fondèrent le royaume de Hurlevent. Nichée au sein des falaises et comprenant un port naturel, cette cité-état s'établit comme un pouvoir majeur dans la région. Strom fut quand à elle laissée entre les mains de quelques familles dirigeantes, notamment les descendants d'Ignaeus Trollemort, bien trop entêtées pour abandonner l'ancienne capitale. Au fil des ans, ils rebâtirent l'infrastructure croulante de Strom et renommèrent la capitale Stromgarde mais la cité ne retrouva néanmoins jamais sa gloire passée. En fin de compte, le rêve de Thoradin d'un empire humain unis finit par s'effondrer, les différentes cités-états ayant émergées d'Arathor devenant de plus en plus distantes et insulaires, uniquement soucieuses de leur propre bien-être tandis que des rivalités commençaient à émerger entre elles.[7]

Mais le désastre arriva sous la forme d’une Horde d’orcs déferlant sur Azeroth, qui réduisit Hurlevent à l’état de ruines fumantes lors de la Première guerre entre orcs et humains. Les survivants de la cité, dont le jeune prince Varian Wrynn, trouvèrent refuge à Lordaeron, tandis que les dirigeants des sept royaumes se voyaient une nouvelle fois contraints d’unir leurs forces en donnant naissance à l’Alliance de Lordaeron. Ensemble, ils parvinrent à vaincre la Horde lors de la Deuxième guerre.

Guerrier humain

Mais des tensions apparurent entre les royaumes : maintenir l’unité de l’Alliance coûtait en effet beaucoup plus cher que prévu. Se refusant à payer l’impôt, les dirigeants de Gilnéas et de Stromgarde préférèrent retirer leurs royaumes de l’Alliance. Une nouvelle calamité s’abattit sur l’humanité quand le royaume de Lordaeron fut décimé par une peste mystérieuse qui tua des milliers d’humains et les transforma en morts-vivants au service du roi-liche. Même le prince de Lordaeron, Arthas Menethil, manipulé par le roi-liche, en vint à tuer son propre père pour se rendre en Norfendre, où il fusionna avec son maître. Pendant cinq ans, le roi-liche demeura en Norfendre à préparer ses plans et ériger une armée.

Mais la propagation de la peste n’était que le prélude à une invasion démoniaque de la Légion ardente, qui cherchait depuis longtemps à anéantir toute forme de vie sur Azeroth. C'est Jaina Portvaillant qui prit la tête de son peuple et le mena en Kalimdor. Elle y trouva d'autres races auxquelles elle s’alliât lorsque la Légion frappa. Ensemble, ils remportèrent la Troisième guerre en payant un lourd tribut en vies. Dernièrement, les membres de la Horde et de l’Alliance ont lancé des campagnes distinctes en Norfendre, et leurs efforts combinés ont conduit à la défaite totale du roi-liche.

Depuis la chute de Lordaeron, le royaume de Hurlevent est devenu le bastion principal de l’humanité, ainsi que le fer de lance de l’Alliance multiraciale. Conduite par le roi Varian Wrynn, la nation de Hurlevent défend les principes d’honneur et de justice avec autant d’ardeur qu’elle en met pour protéger ses villages et ses familles.

Bien que les humains figurent parmi les races les plus jeunes d’Azeroth, ils ont fait face à de nombreux défis avec vigueur et opiniâtreté. Leur capacité à s’adapter et à reconstruire sans relâche fait d’eux une force vive dans un monde en perpétuelle mutation.

Généralité[]

Lieu de départ : Forêt d'Elwynn[]

Si les sous-bois paisibles au sud de Hurlevent semblent plus tranquilles que jamais depuis la chute de la Confrérie Défias, les habitants de la forêt d’Elwynn ont fort à faire. Il leur faut travailler aux champs, dans les mines, et récolter du bois de construction. Pour fastueuse qu’elle soit, Hurlevent péricliterait en un rien de temps sans l’afflux constant de nourriture et de matériaux dont sa population a besoin. Ces échanges commerciaux sont de plus en plus menacés par les invasions des kobolds, les rivalités à couteaux tirés entre fermiers et les attaques d’animaux sauvages. L’Abbaye de Comté-du-nord demeure consacrée au recrutement et à la formation des intrépides aventuriers désireux de contribuer à faire régner la paix. De leur côté, les orcs Rochenoire regroupent leurs forces dans les Carmines voisines. La milice de Hurlevent manquant plus que jamais d’effectifs, ces orcs renégats semblent déterminés à en finir avec leurs ennemis humains de toujours dans la forêt d’Elwynn.


Capitale : Hurlevent[]

Hurlevent est le parfait exemple de la détermination qui habite les humains. Détruite lors de l’invasion initiale de la Horde en Azeroth, elle fut patiemment reconstruite par la Guilde des Maçons à l’issue de la Deuxième guerre. La ville fut à nouveau partiellement rasée par Aile de mort, Aspect du dragon noir corrompu, qui lança une attaque brutale sur Hurlevent. Mais grâce au travail sans relâche de ses habitants, les quartiers demeurés intacts sont plus beaux que jamais. Depuis l’éclatante Cathédrale de la Lumière, véritable poumon spirituel du royaume, jusqu’à la resplendissante Vallée des Héros qui rend hommage au sacrifice des vaillants champions de Hurlevent, la fière cité illustre à merveille le cœur intrépide de l’humanité.

Monture raciale : Chevaux[]

Ces fidèles destriers menaient déjà leurs maîtres humains au combat avant l’avènement de la Première guerre. Réputées pour leur rapidité et leur fougue, ces montures n’ont pas leur pareil aux yeux de leurs cavaliers héroïques. Les chevaux de la forêt d’Elwynn sont très prisés par les aventuriers pour leur loyauté indéfectible et leur sang-froid face au danger. En raison d’une popularité grandissante, ces chevaux sont également disponibles à Theramore, et même dans les Paluns.


Ancien dirigeant : Haut-roi Varian Wrynn[]

Varian Wrynn

Le roi Varian Wrynn.

La vie de Varian fut, toute entière, placée sous le double signe de la tragédie et du conflit. Le meurtre de son père par l’assassin Garona Miorque pèse lourdement sur son cœur, tout comme la mort accidentelle de sa femme Tiffin, lors d’une émeute. Le roi a récemment repris place sur le trône après son enlèvement perpétré par la Confrérie Défias et le dragon noir Onyxia, qui se faisait passer pour Dame Katrana Prestor. Privé de ses souvenirs et réduit en esclavage par un entraîneur de gladiateurs de la Horde en Kalimdor, Varian a dû lutter pour recouvrer sa liberté, ce qui lui valut au passage le surnom de « Lo’Gosh » ou « Loup fantôme » au fil des combats. Avec l’aide de ses camarades, il est parvenu à récupérer son identité et à vaincre Prestor. Célèbre pour sa ténacité et sa volonté farouche, le roi Varian Wrynn s’est juré de protéger les intérêts de l’Alliance et d’élever son fils Anduin, qui prendra un jour sa place sur le trône.

Références[]

v - e Races de l'Alliance
Races principales Elfe de la NuitGnomeHumainNain Barbe-de-Bronze
The Burning Crusade DraeneïCataclysm WorgenMop-Logo-Small Pandaren Tushui
Races alliées Draeneï SancteforgeElfe du VideHumain de Kul TirasMécagnomeNain Sombrefer
Autres races Furbolg CalmepinHaut-elfeJinyuNain Givre-néNain Marteau-HardiRoué
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