À ne pas confondre avec le paladin demi-elfe Arator le Rédempteur
Aussi connu comme l'Empire arathorien, Arathor était la première nation humaine des Royaumes de l'Est. Fondée vers 2800 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres par le seigneur de guerre Thoradin, elle permit aux Humains de mettre un terme à la menace récurrente que représentaient les Trolls des forêts et de renforcer leur présence dans le nord des Royaumes de l'Est. Plus tard, Arathor écrasa l'Empire Amani aux côtés des Hauts-elfes du royaume de Quel'Thalas pendant les Guerres trolles. Dès lors, la nation humaine ne cessa de se développer et de s'étendre jusqu'aux alentours de 1200 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres où elle finit par se scinder en 7 cités-états indépendantes.
Histoire[]
La création d'Arathor[]
2800 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres
Bien avant qu'Arathor ne soit formé prospérait au nord des Royaumes de l'Est une race de chasseurs-cueilleurs nommés les humains et qui s'organisaient sous forme de petites tribus. Malgré le danger que représentaient l'empire Amani et le royaume de Quel'Thalas prospérant plus au nord, les humains ne s'en souciaient guère et ne cessèrent de se battre entre eux pour le contrôle de territoires et de pouvoir. Mais une de ces tribus, celle des Arathi, alors menée par un seigneur de guerre répondant au nom de Thoradin, depuis lors habituée aux escarmouches avec les trolls des forêts, finit par prendre conscience de la menace que représentaient les Amani et entreprit d'unifier toute l'humanité sous une même bannière. Thoradin soumit une à une les tribus humaines, la plupart du temps de façon pacifique, que ce soit en formant des alliances par le biais de mariages politiques ou en montant ses rivaux les uns contre les autres. Seules quelques tribus belliqueuses obligeaient les Arathi à les conquérir par la force.
Au terme de 6 années de campagne, Thoradin finit par unifier l'ensemble des tribus humaines de Lordaeron. Mais à la grande surprise des vaincus, le seigneur de guerre ne régnait pas en tyran. Il offrit la paix et l'égalité à ses anciens ennemis et éleva tous les chefs tribaux au rang de généraux honorés, ce qui lui valut de gagner le respect de tous ses rivaux. Plus tard, Thoradin fut couronné roi et fondit son royaume qu'il baptisa Arathor. Sous sa houlette, les bâtisseurs humains érigèrent une puissante capitale baptisée Strom dans une région semi-aride nommée les Hautes-terres Arathies afin d'empêcher les trolls de lancer des embuscades forestières. Il fit également ériger le mur de Thoradin non loin de la cité afin de limiter d'avantage les incursions amani. Enfin, Thoradin ordonna à ses généraux favoris, Ignaeus et Lordain, de protéger les frontières d'Arathor tandis que les autres tribus humaines disséminées sur le continent affluaient vers Strom en quête de sécurité.
Les Guerres trolles[]
2800 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres
Tandis qu'Arathor se développait, Thoradin apprit par l'intermédiaire d'Ignaeus et Lordain qu'un conflit, aujourd'hui connu comme les Guerres trolles, sévissait entre les trolls et les hauts-elfes. Il prit également conscience que les Amani avaient de plus en plus recours à une magie vaudou et que des créatures surnaturelles rôdaient dans les bois. Mais bien que ces rapports étaient troublants, Thoradin et ses généraux choisirent de ne pas prendre le risque de s'engager dans une guerre ouverte avec les Amani et conservèrent le gros de leurs forces derrière les remparts de Strom.[1] Mais ils changèrent d'avis quand quelques temps plus tard, ils reçurent la visite d'ambassadeurs hauts-elfes envoyés par Anasterian Haut-soleil. Ces derniers lui décrivirent alors l'invasion de leur patrie par des dizaines de milliers d'Amani soutenus par des loas. Après avoir longuement débattu avec ses conseillers, Thoradin alla retrouver les ambassadeurs et leur fit une proposition : Arathor prêterait main forte aux hauts-elfes si en retour, ces derniers enseignaient la magie arcanique aux humains. Bien que perplexe, une mauvaise maîtrise de la magie pouvant être lourde de conséquences, Anasterian accepta ce marché et dépêcha à Strom ses meilleurs sorciers afin d'enseigner les rudiments de la magie à 100 humains. Au cours des nombreux mois que durèrent la formation, les hauts-elfes constatèrent que bien que les humains manquaient de grâce et de subtilité dans leurs invocations, ils possédaient une affinité naturelle avec la magie. En parallèle, Thoradin fit ériger une forteresse dans les montagnes d'Alterac ainsi que quelques forts rudimentaires dans les Sylves de l'Est, un vaste territoire fertile situé à l'est des clairières de Tirisfal.
Une fois l'apprentissage achevé, Thoradin rassembla les 100 mages humains ainsi qu'une armée de 20 000 soldats à la forteresse d'Alterac. Il laissa ses nouveaux sorciers sur place et mena ses troupes en direction de Quel'Thalas. Pendant plusieurs semaines, les armées humaines progressèrent en marche forcée tandis que leur avant-garde, mené par Ignaeus et Lordain, dégageait la voie en chevauchant plusieurs jours en avance et en massacrant tous les éclaireurs trolls se dressant sur le passage. Finalement, les humains s'abattirent sur le flanc sud des Amani tandis qu'Anasterian lançait une contre-attaque au nord en coordination avec les humains. En réponse, le meneur troll, Jintha, ordonna à ses guerriers de se focaliser sur les armées humaines, conformément aux attentes de Thoradin. Ce dernier ordonna alors à ses troupes de battre en retraite vers la forteresse d'Alterac tandis que les hauts-elfes harcelaient l'arrière-garde amani. À un moment, les Amani menacèrent de submerger les humains, mais grâce au sacrifice de Lordain et de ses 500 meilleurs guerriers, les armées d'Arathor parvinrent à regagner leur bastion. Un matin brumeux, les Amani prirent d'assaut la forteresse, mais bien qu'inférieurs en nombre, les humains se défendirent avec une ténacité inattendue tandis que les forces de Quel'Thalas au nord du champs de bataille. Finalement, après plusieurs jours de combats, Thoradin déploya les 100 mages humains. Au lieu d'agir individuellement, ces derniers combinèrent leurs pouvoirs avec ceux des sorciers hauts-elfes et déchaînèrent sur les Amani une tempête de feu. En l'espace de quelques instants, Jintha, son état-major, les loas ainsi qu'un grand nombre de trolls furent consumés, ce qui poussa les survivants à battre en retraite vers le nord où ils furent pour la plupart traqués et tués par les humains et les hauts-elfes, marquant ainsi la fin des Guerres trolles.[2]
L'après-guerre[]
2800 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres
La victoire d'Arathor et de Quel'Thalas sur l'empire Amani marqua le début d'une ère glorieuse pour les deux nations, Strom et Lune-d'Argent devenant le théâtre de célébrations pendant plusieurs mois. Reconnaissants, les hauts-elfes jurèrent une loyauté éternelle à Arathor et aux descendants de Thoradin. Afin de sceller le pacte de loyauté entre les deux races, ce dernier partit en mission diplomatique à Quel'Thalas où il forgea un pacte militaire visant à prévenir le retour des trolls, redessina les frontières et négocia des accords commerciaux entre les deux royaumes.[3]
Par ailleurs, la période qui succéda le conflit fut marquée par la naissance d'une nouvelle croyance. Mereldar, une ancienne guerrière renommée d'Arathor ainsi que la sœur du général Lordain, décida de dédier le reste de sa vie à soigner les vétérans des Guerres trolles. Une nuit, elle reçut des visions des naaru. Ces êtres de pure lumière emplirent son esprit d'une sagesse mêlant le sacré, la protection, la justice, le châtiment et la compassion. Quand elle mit leurs enseignements en pratique, le pouvoir semblait se déverser à travers elle et tous les patients dont elle s'occupait virent leurs blessures et maladies disparaître. Mereldar rencontra plus tard d'autres humains ayant reçu les mêmes visions qu'elle et ensemble, ils codifièrent par écrit la sagesse des naaru, donnant naissance à un mouvement religieux basé sur l'altruisme et la croyance que la Lumière vivait en toutes choses. Ce mouvement continua de s'étendre au fil du temps jusqu'à devenir la religion humaine prédominante.[4]
L'expansion d'Arathor[]
2700 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres
Bien des années après la fin du règne de Thoradin, le nombre de mages humains explosa et la sécurité qu'ils offraient permit aux Arathi d'établir de nouvelles colonies aux terres frontalières du royaume. Certains investirent la forteresse d'Alterac et les forts dans les Sylves de l'Est qu'ils développèrent en avants-postes marchands. D'autres revendiquèrent les terres fertiles des clairières de Tirisfal où ils établirent un bastion pour protéger leurs fermes des créatures sauvages vivant dans les environs. De nombreux vétérans des Guerres trolles s'installèrent dans cette région qu'ils rebaptisèrent Lordaeron en hommage au défunt général Lordain. D'autres colons poussèrent jusqu'aux régions côtières de Gilnéas. Ils y construisirent plusieurs ports robustes, pêchèrent dans les eaux environnantes et se lancèrent dans un commerce rigoureux avec d'autres régions d'Arathor. Les marins les plus téméraires s'aventurèrent sur l'océan autour de Gilnéas et découvrirent une île riche en ressources où ils fondèrent un avant-poste maritime nommé Kul Tiras. Au fil des décennies, ces nouvelles cités continuèrent de croître et commencèrent à développer leurs propres coutumes. Craignant que ces colonies ne deviennent trop indépendantes, les dirigeants de Strom tentèrent de reprendre le contrôle du royaume, mais de nombreuses cités finirent par gagner de plus en plus d'autonomie.
L'essor de Dalaran et le Conseil de Tirisfal[]
2680 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres
L'avant-poste marchand de Dalaran devint le premier et le plus notable exemple de ce changement. Située au cœur d'Arathor, cette colonie devint rapidement un centre marchand de grande importance, des citoyens venus de tout le royaume rejoignant la cité en quête de fortune et de nouvelles perspectives. Parmi ces immigrants figurait un mage brillant et excentrique répondant au nom d'Ardogan qui gagna l'admiration de la population au point d'être élu dirigeant de Dalaran. Sous sa houlette, la ville continua d'étendre son influence jusqu'à évoluer vers une cité-état autonome.[5]
En parallèle, en dépit de la protection qu'offraient les mages, les humains se montrèrent de plus en plus méfiants à leur égard. Furieux d'être victimes de ce qu'ils considéraient comme de la paranoïa sans fondement, la plupart des sorciers quittèrent les villes. Ardogan invita dans sa cité plusieurs mages mécontents et leur promit qu'ils pourraient y vivre sans crainte de préjugés. Quand les premiers sorciers arrivèrent à Dalaran, ils formèrent avec Ardogan une magocracie pour gouverner Dalaran. Ces nouveaux dirigeants entreprirent alors de transformer la cité en un glorieux centre de savoir et à l'aide de leurs pouvoirs, ils élevèrent les flèches de la cité, construisirent de vastes bibliothèques et érigèrent des dépôts de merveilles arcaniques tout en encourageant l'étude de la magie des arcanes. À mesure que la réputation de Dalaran se répandait, de plus en plus de mages affluaient vers la ville qu'ils considéraient comme un symbole d'espoir et de liberté et en quelques années, la population de Dalaran explosa. Seule une faible part des habitants maîtrisait la magie arcanique, mais la protection qu'elle offrait permit le développement du commerce et des industries en plus de rendre le crime et autres dangers pratiquement inexistants.
Mais l'usage irréfléchi de la magie laissait s'échapper une quantité importante d'énergie arcanique qui déchira le tissu de la réalité et pénétra dans le Néant distordu. Attirés par ce flot de pouvoir, des démons commencèrent à se glisser dans le monde physique et s'infiltrer dans Dalaran elle-même. Ces agents de la Légion ardente, bien que faibles et isolés, parvenaient à semer le chaos au sein de la cité et terroriser ses habitants. La magocracie se démena pour stopper ces intrusions tout en les cachant au reste de la population. Craignant que la panique n'engendre des émeutes, les dirigeants de Dalaran envoyèrent une requête urgente aux hauts-elfes de Quel'Thalas. Le Conseil de Lune-d'Argent à la tête des hauts-elfes accéda à leur requête et dépêcha les meilleurs sorciers du pays pour enquêter. Ces derniers conclurent que même si les démons restaient peu nombreux, le problème empirerait tant que la pratique des arts arcaniques ne serait pas limitée. Ne pouvant se résoudre à interdire l'usage de la magie au risque de provoquer l'effondrement de toute l'économie de la cité, la magocracie de Dalaran et le Conseil de Lune-d'Argent optèrent pour une autre solution. Ils fondèrent un ordre clandestin nommé le Conseil de Tirisfal qui se réunit dans un bosquet secret dans les clairières de Tirisfal afin de discuter du travail à accomplir. Les talentueux sorciers qui le composent seraient chargés de traquer et bannir les agents de la Légion ardente tout en éduquant discrètement les autres mages de sorte à éviter les incantations irréfléchies.[6]
Le premier Gardien de Tirisfal[]
2610 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres
Pendant plusieurs décennies, les membres du Conseil traquèrent et bannirent tous les démons qu'ils purent trouver. Quand ils se retrouvaient à un puissant adversaire, ils procédaient en de très rares occasions à un rituel consistant à transférer tous leurs pouvoirs en un seul individu. Ce procédé était dangereux, d'une part car les membres du Conseil devenaient ainsi très vulnérables, et d'autre part car le flux d'énergie pouvait détruire le champion. Mais en dépit des risques, le Conseil utilisa avec succès cette technique face aux plus puissants agents de la Légion ardente. Mais tout changea le jour où apparut le nathrezim Kathra'natir.[7] Ce démon rusé rôda dans la cité et usant des pouvoirs de son épée, Apocalypse, il empoisonna les réserves d'eau et de nourriture de la ville, répandant des maladies qui tuèrent de nombreux habitants et plongeant Dalaran dans la paranoïa.[8]
En enquêtant sur ces phénomènes, les membres du Conseil de Tirisfal découvrirent et affrontèrent Kathra'natir, mais ils se retrouvèrent rapidement surpassés par les pouvoirs du démon. Ils décidèrent alors de confier toute leur puissance à un haut-elfe nommé Aertin Mainbrillante. Mais plutôt que d'attaquer le champion, Kathra'natir s'en prit aux membres du Conseil rendus vulnérables. Les assauts du démon perturbèrent la connexion entre le Conseil et Aetrin qui perdit ses pouvoirs avant d'être tué. Seule l'intervention d'un demi-elfe nommé Alodi sauva le Conseil de l'anéantissement total. Les mages se regroupèrent pour une autre bataille, mais ils furent une nouvelle fois défaits par le nathrezim.
C'est alors qu'Alodi et ses alliés trouvèrent une solution. Ils mirent au point un rituel qui n'offrirait à un individu qu'une portion des pouvoirs du Conseil de façon permanente. Alodi fut le premier à tester ce nouveau procédé avec succès, devenant ainsi le tout premier Gardien de Tirisfal, ce qui lui permit de défaire de Kathra'natir avant de le bannir dans le Néant distordu. Alodi continua de servir le Conseil pendant un siècle avant de renoncer volontairement à ses pouvoirs et de partir vivre dans la paix et la tranquillité. Cette tradition se perpétua et au cours du millénaire qui suivit ces événements, une ère de prospérité sans précédent régna partout sur le continent.[7]
La division d'Arathor[]
1200 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres
Pendant de nombreux siècles, Arathor continua de prospérer, mais au fil des années, le pouvoir de Strom sur l'ensemble du royaume ne cessa de s'amenuiser. Encerclée par des terrains rocheux et montagneux pauvres en ressources naturelles, la capitale ne pouvait tout simplement plus rivaliser face à l'économie des autres cités. Kul Tiras, spécialisée dans la navigation et le commerce, finit par constituer la plus grande puissance maritime d'Arathor. Son immense flotte lui permit d'explorer les côtes des Royaumes de l'Est, découvrant de nouvelles contrés et exportant des produits exotiques venant de tout le continent.
Incapable de rivaliser avec la puissance maritime de Kul Tiras, Gilnéas s'était focalisée sur le développement de son commerce et le renforcement de sa puissance militaire. Avec le temps, l'armée de Gilnéas devint l'une des plus importantes du royaume et n'était égalée que par celle d'Alterac qui possédait alors la plupart des terres du Nord. Ensemble, les deux cités organisèrent de grandes expéditions visant à consolider les frontières d'Arathor. C'est au cours de l'une d'entre elles que les humains découvrirent la région montagneuse de Khaz Modan où ils y rencontrèrent les nains et les gnomes. Les Arathi se lièrent rapidement d'amitié avec ces deux races, en particulier les nains qui partageaient leur amour des batailles, des histoires et de la bière forte, et se lancèrent alors dans un commerce rigoureux, échangeant leurs connaissances sur les forges, les mines, l'ingénierie et la magie arcanique.
En parallèle, devant l'amenuisement du pouvoir de Strom, de nombreuses familles nobles abandonnèrent la ville pour s'installer dans les terres du Nord. Là-bas, elles investirent dans d'immenses parcelles de terre fertile et fondèrent la cité-état de Lordaeron.[9] Par la suite, ses dirigeants codifièrent les traditions et systèmes de croyance autour de la Lumière et fondèrent une institution religieuse nommée l'Église de la Lumière sacrée.[4] Avec le temps, Lordaeron devint un véritable lieu de pèlerinage pour les vieux et les malades à la recherche d'un remède pour soigner leurs maux ou pour toute personne venue en quête de sagesse et d'éveil spirituel. Les limites de Lordaeron ne tardèrent pas à s'étendre et la ville évolua jusqu'à devenir un véritable royaume.
Peu après le départ de la plupart des nobles de Strom pour le nord, ce fut au tour des derniers descendants de Thoradin de quitter la région. Menés par un membre de la lignée de Thoradin nommé Faldir, ils prirent la mer en direction du sud, attirés par des rumeurs évoquant un pays luxuriant où ils pourraient prendre un nouveau départ. Là-bas, ils fondèrent le royaume de Hurlevent et s'établirent dans une zone nichée entre les falaises comprenant un port naturel où ils bâtirent leur nouvelle capitale qui s'imposerait avec le temps comme un pouvoir majeur dans la région. En parallèle, Strom fut laissée aux mains de quelques familles de seigneurs trop entêtées pour abandonner leur ancienne capitale et parmi lesquelles figuraient les descendants d'Ignaeus Trollemort. Au fil des années, ces dirigeants rebâtirent l’infrastructure croulante de Strom, rebaptisée Stromgarde, mais la cité ne retrouva néanmoins jamais sa gloire d'antan. L'empire d'Arathor finit par disparaître quand elle éclata aux alentours de 1200 ans avant l'ouverture de la Porte des Ténèbres. Divisées, les 7 cités-états qui en avaient émergées devinrent de plus en plus distantes et insulaires, uniquement soucieuses de leur propre bien-être tandis que des rivalités commençaient à émerger entre elles.[9]
Références[]
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 4 : Un nouveau monde : La création d'Arathor : Pages 126 et 127
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 4 : Un nouveau monde : Les Guerres trolles, partie 2 : Le feu des cieux : Pages 130 et 131
- ↑ La saga des Valarjar : Strom'kar, le Brise-Guerre : Chapitre 9
- ↑ 4,0 et 4,1 World of Warcraft - Chroniques (volume 2) : Partie 2 : La Horde et l'Alliance : Chapitre 4 : La Première guerre : L'ordre saint des clercs de Comté-du-Nord : Page 126
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 4 : Un nouveau monde : L'expansion d'Arathor : Pages 133 et 134
- ↑ World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 4 : Un nouveau monde : Le Conseil de Tirisfal : Pages 134 et 135
- ↑ 7,0 et 7,1 World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 4 : Un nouveau monde : Le premier Gardien de Tirisfal : Pages 135 et 136
- ↑ Libram des morts : Apocalypse : Chapitre 3
- ↑ 9,0 et 9,1 World of Warcraft - Chroniques (volume 1) : Chapitre 4 : Un nouveau monde : La division d'Arathor : Pages 141 à 143