Les Aldrachi formaient jadis une race de guerriers qui fut décimée durant l'invasion de leur monde par la Légion ardente.
Histoire[]
L'invasion de la Légion ardente[]
Les Aldrachi formaient jadis une race de redoutables combattants spécialisés dans l'art de la guerre. Leurs exploits finirent un jour par attirer l'attention de la Légion ardente, en particulier leur meneur, Sargeras, désireux de faire des Aldrachi ses serviteurs. Plutôt que d'anéantir leur monde, le titan déchu ordonna à son armée de l'envahir et d'affaiblir ses habitants jusqu'à ce qu'ils succombent à la corruption démoniaque. Les Aldrachi se révélèrent cependant être de redoutables adversaires. Sous la houlette de leur champion et roi Toranaar, dit l'Indomptable, ils luttèrent avec une bestialité sans pareille. Pour chaque guerrier tombé, des centaines de démons périrent et pendant un temps, ils repoussèrent chaque assaut de la Légion ardente. Mais au fur et à mesure que les attaques de la Légion s'enchaînaient, la résistance de leurs ennemis ne cessait de s'éroder et au terme d'une longue guerre d'usure, la quasi-totalité des Aldrachi fut décimée à l'exception de Toranaar et d'une poignée de champions, acculés dans une place forte retranchée au cœur de leur capitale.
Toranaar rassembla ses compagnons en prévision du prochain assaut. Mais les Démons n'attaquèrent pas et de leurs rangs surgit un avatar de Sargeras qui alla à la rencontre des Aldrachi. Il proposa aux survivants de rallier les rangs de la Légion ardente. Affectés à sa garde personnelle, ils bénéficieraient d'une puissance inimaginable et commanderaient dix milles démons sur le champ de bataille. Contre toute attente, Toranaar rejeta l'offre du Titan noir. À la place, il jura de venger les victimes des Démons et de détruire la Légion. S'en suivit alors un duel entre le souverain aldrachi et l'avatar de Sargeras. Souhaitant plus que tout corrompre Toranaar, le titan noir employa juste assez de force pour lentement affaiblir son adversaire. De son côté, Toranaar, pleinement conscient que le combat était perdu d'avance, se résolut à accomplir un ultime acte de défiance et feignit de se soumettre. Quand Sargeras baissa sa garde et s'approcha, Toranaar bondit et frappa le seigneur de la Légion. Il enfonça ses lames de guerre dans sa chair démoniaque et ouvrit une plaie d'où jaillit du feu gangrené. Bien que superficielle, cette blessure fut accompagnée par le rugissement triomphant de tous les Aldrachi présents. Enragé par cette acte de défiance, Sargeras massacra Toranaar et ses compagnons jusqu'à ce qu'il ne reste plus d'eux qu'une fine poussière vite dispersée. Puis il ordonna à ses démons de transformer le monde des Aldrachi en un gigantesque brasier condamné à se consumer pour l'éternité.
Héritage[]
Peu après l'annihilation des Aldrachi, Sargeras fit l'acquisition de leurs lames de guerre qu'il confia à son lieutenant Kil'jaeden. Ce dernier les distribua aux plus grands guerriers de la Légion ardente. Les armes de Toranaar demeurèrent cependant inutilisées jusqu'à la troisième invasion d'Azeroth où il les confia à la chasseuse de démons Caria Gangrâme. Mais en fin de compte, elle fut tuée au Rivage Brisé par le chef des Illidari qui utilisa les lames de Toranaar dans la lutte contre les Démons.
Culture[]
Les Aldrachi possédaient une culture entièrement consacrée à l'art de la guerre. Le service militaire était obligatoire pour tous et démarrait dès l'enfance à partir du moment où les Aldrachi faisaient leurs premiers pas. Ils étaient dès lors soumis à un entrainement rigoureux visant à distinguer le puissant du faible. Une fois leur entrainement terminé, les Aldrachi étaient soumis à une dernière épreuve consistant en un combat à mort les opposant à un adversaire choisi au hasard par leurs dirigeants.
Du fait de la culture aldrachi, plus que les titres ou la fortune, les armes reflétaient le statut social d'un guerrier. Les plus prestigieuses d'entre elles étaient les lames de guerre. Elles étaient forgées à partir de cristaux d'une grande rareté arrachés aux entrailles de la terre et qui disposaient de propriétés uniques dont la plus notable était l'absorption des esprits des morts. Ainsi, les lames de guerre gagnaient en puissance au fur et à mesure qu'elles dévoraient les âmes de leurs victimes.[1]